Pour bien commencer 2018, je ferme la galerie tampographique. Que les quelques ennemis qui me lisent ne se réjouissent pas trop vite: je ne la ferme que pour un mois, et pour la rouvrir plus belle, mieux équipée, avec des lampes électriques, le téléphone, des meubles à tiroirs et une couche de peinture noire au plafond. Je la rouvrirai en février, si je parviens à tout faire d’ici là, car le danger est grand en cette période de froid d’aller terminer le dernier Zelda dans mon plumard plutôt que de me percher sur un escabeau, pinceau à la main.
On m’a fait remarquer que ma galerie était trop étroite. Il est vrai qu’il y a eu beaucoup de monde à Noël, malgré les jours d’ouverture plus nombreux. On réfléchit au problème, sans trouver de solution autre que de déprimantes navigations sur Se Loger.com. Les seuls biens immobiliers disponibles dans le quartier sont les caveaux du Père Lachaise. Pas sûr que cela règlerait mon problème de place, même si, l’âge venant, je regarde avec plus d’intérêt les vitrines des pompes funèbres du coin.
La galerie tampographique rouvrira donc en février. Le site de vente en ligne, lui, est opérationnel ici.