En voulant mettre de l'ordre dans ce blog, j'ai supprimé par mégarde la colonne des tampons à 20 euros. Je vais la remettre en ligne dès demain, mais pour le moment j'ai bien trop la flemme. Je rajouterai en outre des tampons à 10 et 15 euros, histoire qu'on ne m'accuse pas de basculer dans le commerce de luxe.
La technique me gonfle, en ce moment. Tout ce que je touche tombe en panne plus ou moins immédiatement. Ma scie circulaire est morte, je suis presque content de la voir démontée et inoffensive sur mon établi, j'y mets les doigts chaque jour depuis des années, je ne peux pas dire que je lui voue un attachement démesuré. J'ai imaginé des centaine de fois sa lame dentée réduisant en purée de chair et d'ongles le bout de mes doigts. Je tiens à ces extrémités, j'en ai besoin pour jouer à Super Mario Kart sur ma console, ou pour les fourrer dans des narines. Les miennes, généralement.
J'attends la livraison de la réédition de mes bons points modernes, et de mon livre tampographique. Ma presse chauffe, ça pue, ça pique les yeux, tout est en ordre, je passe le temps en déchiquetant de vieux bons points. J'aime bien détruire mon travail. Je vais mettre en pièces l'original de l'affiche du festival de Bastia avec un certain plaisir. J'en ferai une nouvelle chose qui devrait être exposée à Paris bientôt.
Ma graveuse laser est en cours d'installation. C'est un peu long. Il faut se figurer une machine dont la notice aurait été rédigée en dialecte suisse allemand par le Diable. Heureusement, le technicien de chez Trotec passe demain, et la suite ne devrait être qu'une longue apothéose de laser, de joie, de brûlures et de découpes high tech.