Quantcast
Channel: Le Tampographe Sardon
Viewing all 199 articles
Browse latest View live

Traumdeutung

$
0
0

Rêve du 06/06/13:

Je me rends chez mon psychanalyste. Son cabinet se situe près de Notre Dame de Lorette. Je suis en avance, j'entre dans son cabinet, qui est vide. Je m'installe sur un fauteuil et j'attends. Il est en retard. Au bout de quelques minutes j'entends du bruit dehors, je regarde par la fenêtre. Je vois le psychanalyste qui se déplace dans la rue Notre Dame de Lorette en passant de liane en liane, comme Tarzan. Je n'avais jamais remarqué la présence de lianes dans cette partie très bobo du neuvième arrondissement. Il a une agilité surprenante pour un homme de 65 ans. Il se pose avec souplesse sur le rebord de la fenêtre et entre dans la pièce, qu'il traverse à petits pas pour aller s'asseoir. Il allume une cigarette, tire dessus, est secoué par une terrible quinte de toux, puis me demande " alors, quoi de neuf cette semaine?".

Je me réveille.

Il est 9h du matin, j'ai trop dormi, j'ai rendez-vous chez mon psychanalyste, je suis en retard. Je m'habille en catastrophe, saute dans le métro et arrive essoufflé à son cabinet. Mon psychanalyste m'ouvre sa porte, il tire sur une cigarette et tousse violemment.
Je m'installe sur le divan. Mon psychanalyste me demande
"-Alors quoi de neuf cette semaine?"
Je réponds:"Rien".
"-Des rêves, cette semaine?".
Je réponds:"ah non non aucun rêve".

Coffret Posada

$
0
0
Coffret de 24 cabochons morbides de José Guadalupe Posada.
Format du coffret: 22x12cm.
Format des tampons: 28x35mm.
Sur montures hêtre.
60€.
Pour commander en ligne cliquez ICI



Splendeurs capillaires.

$
0
0

J'en avais l'intuition, j'ai fait un photo-montage pour être certain , ça lui va assez bien.

Retour de flamme.

$
0
0


La tradition de la flamme postale est hélas tombée en désuétude au cours de ces dernières années. 
Le Tampographe le déplore et prend l'initiative de raviver cette belle et éducative tradition. 
Format: 4,7 x 2cm. 
10 euros, monture hêtre. 
Tampon expédié par lettre max.
Pour commander en ligne cliquez ICI

Injures et exposition bruxelloises.

$
0
0




Jeudi 20 juin à partir de 16h et jusqu'à 18h30 je dédicacerai mon livre à la librairie Brüsel, au 100 boulevard Anspach de Bruxelles, donc. Pour l'occasion il y aura une exposition de mes bons points sérigraphiés, qui sera visible du 20 juin au 20 juillet. On boira des coups, et je trimballerai dans le Thalys une caisse de tampons variés dans laquelle on pourra fouiller.
En outre, les amateurs d'injures et de troubles du comportement apprendront avec intérêt que l'éminent Xavier Löwenthal a obligeamment sélectionné 24 injures du cru, qui composent le coffret "insultes bruxelloises", que je suis fier de présenter à cette occasion. Il sera disponible chez Brüsel, ou sur ma page de vente en ligne.





Insultes Bruxelloises, 
24 injures belges sélectionnées par Xavier Löwenthal:

Schieve lavabo: tordu.
Schieven arkitek: mégalomane nocif.
Smeerlap: salaud.
Miniss: parvenu.
Dikkenek: vantard, gros cou.
Klootzak: couillon. 

Klet: mollasson, nul. 
Zinneke: bâtard (pas forcément insultant).
Kluut: nul, baltringue, minable.
Artiss: parasite, feignasse, fantaisiste.
Broleux: bordélique.
Belgicain: conservateur, réactionnaire.

Flamin d'mert: individu incompréhensible.
Klee mariette: va te faire foutre.
Tichke: (affectueux) petite bite.
Keiskop: (tête de fromage) flamand, idiot.
Fritte molle: impuissant, mou de la bite. Le deuxième T de "fritte" est offert par Xavier Löwenthal. Je l'ai laissé, je trouve qu'il fait bien.
Snotebol: crotte de nez, mickey. 

Cyclotouriss: groupe de flamands en total look cycliste.
Dégagiss: théoricien politique réclamant le vide du pouvoir sans solution de remplacement. 
Nimbus: pauvre type.
Franskillon: snobinard, Français, parisien arrogant.
Ratachiss: liégeois francophile.
Stibard: contrôleur de bus de la Stib.

Le coffret: 60 euros
Pour commander cliquez ICI
ou envoyez un chèque de 65 euros ( le port n'est pas compris), à Sardon, 4 rue du Repos, 75020 Paris.

Tampornographe.

$
0
0



Je reprends les recherches pour le vieux projet du tampornographe, un assortiment de tampons assez compliqué, qui permet de représenter des gens qui s'enfilent par tous les trous. Je mets en ligne une page d'esquisses qui ne montre que des femmes, mais que l'on se rassure, il y aura aussi des hommes, notamment moustachus et notamment en chaussettes, pour citer deux accessoires indispensables à un jeu de tampon de ce type.

Paris ressemble à un hôpital psychiatrique en surchauffe, il y a des gens qui causent seuls dans la rue. On pourrait croire qu'ils parlent dans des kits téléphoniques mains libres, mais non, ils parlent à des amis imaginaires, ou à leur maman morte, ou au Diable, pour citer le dernier de ces passants qui semblait argumenter avec un nommé Astaroth qu'il appelait aussi parfois Jean-Marc. Je l'entendais protester de sa bonne foi en remontant la rue du Repos, en direction de l'entrée de service du Père Lachaise. Le lendemain j'ai trouvé des pentacles dessinés au feutre sur les murs fraîchement restaurés du cimetière. Le surlendemain ils avaient été effacés par le gardien.
Le gardien est un peu particulier. Les soirs d'été il fait des barbecues dans sa maison de fonction qui se trouve dans l'enceinte du cimetière. Il m'arrive d'entendre, en provenance de cet endroit, des bruits de bouteilles qui se débouchent et de couverts qui s'entrechoquent, des rires et des éclats de voix, et de sentir une forte odeur de chipolatas grillées. En me hissant sur un banc j'essaye d'apercevoir quelque chose par dessus ces murailles, mais je ne vois que les grilles acérées qui protègent les lieux, les toitures gothiques des caveaux de familles, les frondaisons des marronniers et l'épaisse ombre un peu intimidante d'où sortent ces bruits. Je descends de mon banc avec une envie de chipolata grillée.
Mon atelier est en travaux. J'annexe une partie des caves, je creuse dans le sous-sol pour y installer une partie de mon matériel. J'attends l'arrivée d'une graveuse laser, mais en attendant je travaille un peu dans les cartons et sous des piles de matériel à l'équilibre précaire. J'ouvrirai mon atelier en septembre, quand il sera à nouveau praticable. En attendant on peut toujours continuer à commander en ligne.


Carnivores

$
0
0
Croquis pour le coffret "Carnivores", jeu de tampon permettant de dessiner une plante bouffant des insectes volants et rampants. C'est pas terminé. Fabrication prévue quand mon atelier sera rangé.




A venir aussi: "Ma première machine à tuer". Jeu de tampons éducatif premier âge pour militaires, pour imprimer un robot tueur à la fois amusant et réaliste. 

Réédition

$
0
0

Une nouvelle édition revue et augmentée de mes "bons points modernes" est à paraître à l'Association. Ça sortira en novembre. Cette fois ils seront prédécoupés et détachables, ce qui constitue une sorte de couronnement de ma carrière, après lequel je ne ferai que décliner lentement vers la vieillesse, l'oubli et finalement la mort.

Dératisation

$
0
0

Mon atelier sera en travaux cet été, j'ai entassé toutes mes affaires pour que les ouvriers puissent arracher le sol pourri de la partie arrière de mon local, et couler une chape en béton, sur laquelle j'installerai de nouvelles machines. Je ferai des portes ouvertes en septembre, avec je pense une exposition improvisée avec les moyens du bord. En attendant la vente en ligne fonctionne, et les parisiens peuvent venir retirer leur commande sur place jusqu'à fin juillet, en prenant toutefois rendez-vous ( tampographe@gmail.com pour me contacter).

Scrapbooking

$
0
0


Tampon "Scrapbooking Sucks", pour amateurs de loisirs créatifs. Réalisé à l'occasion d'une exposition à Bookartbookshop, à Londres il y a quatre ans.

On peut le commander en ligne ICI

Travaux.

$
0
0

Rangement un peu vigoureux dans mon atelier.

Gravats

$
0
0


Mon atelier sera en travaux de gros oeuvre du 10 au 24 août. Vous pouvez commander pendant cette période, mais il faudra être un peu indulgent pour les délais d'expédition, je bosse dans les gravats, le temps de fabrication risque de s'en ressentir à partir de la fin de cette semaine. Ça reviendra à la normale le 26 août.
 
Je ferai des portes ouvertes à la rentrée, je reçois pas mal de messages de gens qui veulent passer ici chercher des tampons cet été, c'est pas possible d'ouvrir en ce moment, c'est vraiment trop le bordel et il n'y a rien à voir, à part un tas de cartons plus ou moins saupoudré de plâtre.

Au chapitre des nouveautés, on prépare une nouvelle édition des Bons Points Modernes, à paraître à l'Association en novembre 2013. Cette fois ils seront prédécoupés et détachables, prouesse technique due à la nouvelle chef de fab de l'Association, qui s'est débrouillée pour trouver un imprimeur qui fasse ce genre de chose sans que le prix du livre ne s'en trouve multiplié par quatre.
On réimprime aussi mon livre tampographique, pour la troisième fois. En attendant qu'il sorte de chez l'imprimeur il est momentanément difficile à trouver. Je commence à travailler à un autre volume, à paraître fin 2014 si tout va bien. À l'Association là encore.

J'agrandis mon atelier, j'y installe une graveuse laser, un système de filtration d'air un peu plus efficace et une presse à épreuves typographiques. Ce remue-ménage a fait fuir les rats. Du moins je ne les entends plus gratter sous le parquet. La graveuse laser et la presse à épreuves devraient me permettre de fabriquer des livres imprimés en petite série. Un genre de retour au fanzinat, à l'auto-édition, à l'auto-diffusion et à leurs saines valeurs bordéliques.

Bons points.

$
0
0
Je travaille à la nouvelle édition augmentée des bons points modernes.
Parution en novembre, à l'Association.


Atroce cauchemar.

$
0
0

Atroce cauchemar cette nuit: j'étais démonstrateur de tampons chez Rougier et Plé, et je remportais un franc succès. J'avais un gilet. Je me souviens que les personnes qui assistaient à la démonstration portaient des bérets décorés de broches en pâte Fimo. J'étais sympa. Je faisais des blagues, on riait, hihihi, il y avait des cupcakes, je donnais des conseils avisés (pour l'embossage, essayez la poudre dorée avec un papier noir, ça marche bien; si vous voulez tamponner des textiles, allez chercher des encres japonaises à la librairie Junkudo, rue des Pyramides; oui bien sûr je prépare un coffret de tampons avec les signes du zodiaque; ah vous faites des tampons à la main? Montrez-moi ça; Oh mais c'est intéressant, Oh mais il faut absolument que vous persévériez). Il y avait un couple, l'homme et la femme avaient la même tête rose et molle, et portaient le même sarouël, il y avait des lampes en papier népalais, ça donnait une lumière faiblarde, je n'y voyais rien à ce que je faisais. Ensuite je donnais un cour d'aérographe et je découvrais avec horreur que je faisais à la perfection les reflets sur les pare-chocs de voiture américaine.

J'ai dormi quinze heures hier. Mon atelier est encore en travaux pour une semaine. Je range. Je retrouve ce Doudou Hitler pour enfant tyrannique. Un seul exemplaire, en laine cardée. Il est doté d'un système qui fait Pouët quand on lui appuie sur le ventre. J'ai appris à carder la laine pour l'occasion, j'ai passé de nombreuses heures à faire ce truc, je voulais l'offrir à des parents bobos affublés d'un enfant particulièrement autoritaire, mais je me suis dégonflé et je l'ai rangé au fond d'une caisse. Je ne l'avais pas vu depuis des mois, je pensais qu'on me l'avait volé.




Ear-stretcher

$
0
0
J'en avais l'intuition, j'ai fait un photo-montage pour être certain , ça lui va assez bien.



Chantier

$
0
0

On me propose des ateliers pour la jeunesse. Je me demande ce que j'ai pu faire d'assez crapuleux, répugnant et indigne pour qu'on me demande d'animer des stages de tampons pour les petits bourgeois parisiens.
Je suis enfermé dans mon atelier. Plus qu'une semaine à travailler dans les gravats, le chantier touche à sa fin. Ma presse chauffe, je fabrique les commande de la journée et je travaille à de nouveaux usages de faux d'artistes connus, histoire de les mettre gratuitement à disposition du public pour une exposition parisienne à venir en 2014. Ça ne sera pas dans une galerie, parce que si on prononce le mot "gratuit" devant un galeriste, il se dissout et se transforme en flaque gélatineuse. Essayez, vous verrez, c'est rigolo. Ça se passera plus probablement dans mon atelier transformé pour l'occasion en galerie. Si toutefois je parviens à le remettre en état.
Je vais traîner à Beaubourg pour regarder quels artistes peuvent être réduits à un jeu de tampons. Ils sont assez nombreux. Parmi les artistes mécanisables, je travaille sur Villeglé, Hantaï, Opalka, Alechinsky, Gilbert and Georges et quelques autres.

À la casserole.

$
0
0
Je ne savais pas quoi préparer à manger ce soir alors j'ai fait un poulet Shibari.



Vendredi 13

$
0
0



Mon atelier sera ouvert au public demain vendredi 13 septembre, de 14h à 19h. Les travaux touchent à leur fin, je peux déblayer une partie de ce merdier pour reprendre petit à petit les portes ouvertes que j'avais dû abandonner depuis quelques mois. Ça se trouve toujours au numéro 4 de la rue du Repos, à Paris XXème, à deux pas du Père Lachaise (Métro Philippe Auguste).


Réimpression

$
0
0
La réimpression revue et augmentée de mes bons points modernes est lancée, ça sort à l'Association et ça sera en librairie en novembre, sous la forme d'un cahier de vignettes prédécoupées d'un grand intérêt pédagogique.

Accumulations

$
0
0

Accumulation de tampons vulgaires, dans des idiomes variés. Je range, j'exhume de vieux travaux et des choses que j'ai exposées l'an dernier. Je les déballe et je décore les murs de mon atelier. Le chantier  s'éternise, la poussière s'insinue partout, j'espère que tout ce merdier sera terminé cette semaine. Je jette de pleins sacs de vieilles merdes, mais mon atelier semble un inépuisable gisement de bordel, et je ne vois pas baisser le niveau du désordre tandis que le trottoir de la rue du Repos se recouvre de sacs poubelles.

Viewing all 199 articles
Browse latest View live